L'église de St-Germain

Dans le cadre du demi-millénaire de notre église,
vient de paraître un bel ouvrage, disponible auprès de la Fondation
Bretz-Héritier, à la Route de la Chervignine 48 Tél. +41 (0)27 395 19 35

au prix parrainé de CHF 40.–

L’église de savièse

« Je vous le dis, si mes disciples se taisent, les pierres crieront »
(Luc 19,40)

Typiques nervures en tuf du pays et colonnes indestructibles pour l’église de St‑Germain, murs accueillants et clochetons surgis du passé pour les diverses chapelles… accomplissant la promesse de Jésus, les pierres traversent les siècles, criant silencieusement la Présence de Celui que ces lieux de prière honorent.

Que les grandes orgues de nos pensées se taisent un instant !
Que surgisse sous nos voûtes intérieures un espace dépoussiéré !
Voici le moment favorable pour que Quelqu’un soit entendu !
Ouvrons les oreilles et les yeux !
Accueillons au sanctuaire de notre âme les formidables révélations de siècles de constructions matérielles !
Que l’église paroissiale, clocher élancé vers le Ciel, invite aujourd’hui à l’édification de notre être et à la construction d’une véritable communauté chrétienne !
Que les diverses chapelles, essaimées aux quatre coins de la paroisse, rappellent qu’en tout lieu, notre architecture intérieure a pour mission de refléter le bonheur d’être temple de l’Esprit‑Saint !

Abbé Grégoire Zufferey, Curé
St‑Germain, le 28 mai 2003

L’édifice et son histoire

L’église paroissiale primitive, probablement précédée d’autres sanctuaires (Xe siècle ?), daterait du XIIIe siècle.

Détruite entièrement, à l’exception de la tour et des soubassements du chœur, lors de la guerre contre la Savoie qui s’achèvera par la bataille de la Planta en 1475, elle fut reconstruite et achevée en 1523 par l’architecte haut-valaisan Ulrich Ruffiner à qui l’on doit de nombreux autres monuments en Valais (église de Saint-Théodule à Sion, église de Loèche, église restaurée de Géronde, pont de Stalden et de Rümeling…).

A la faveur de travaux de restauration entrepris en 1880, deux chapelles latérales (les Tsapaouété) formant transept vinrent compléter la nef construite par Ruffiner.

Lors des importants travaux de restauration exécutés entre 1933 et 1935, la nef principale elle-même fut prolongée vers l’ouest de deux rangs de colonnes et élargie de deux petites nefs latérales formant les bas-côtés. La tribune fut également agrandie considérablement pour gagner des places, au détriment peut-être de l’équilibre de l’ensemble architectural. Cette restauration est l’œuvre de l’architecte Lucien Praz, de Sion, qui travailla en étroite collaboration avec le peintre Ernest Biéler et le curé Jean, desservant de la paroisse de Savièse à cette époque. Les frais furent couverts en l’espace de quelques années, grâce à la générosité des fidèles et au savoir-faire de leur curé.

En 1976-1977, le curé Charles Mayor s’attacha à la délicate tâche de restaurer le clocher, conseillé par l’archéologue cantonal François-Olivier Dubuis. Ce monument remontant au XIIIe siècle méritait bien quelques aménagements, tout en respectant son caractère originel. Trois nouvelles cloches trouvèrent leur place en cette circonstance et la sonnerie fut électrifiée.

En 1983-1984, des travaux de restauration ont été entrepris par le curé Raphaël Ravaz. Des bancs respectant les lignes des anciens et un sol en marbre ont remplacé ceux réalisés en 1934. L’aménagement du transept a également été modifié, la peinture de la nef rafraîchie, tandis que celle du chœur a été changée. Un document, placé dans le transept sud de l’église, conçu et réalisé par Marie-Odile Luyet, rappelle le 50e anniversaire de la grande restauration de 1934 ; il contient, avec la liste des desservants de la paroisse de Savièse à partir du XIIIe siècle, une dédicace de l’abbé Raphaël Ravaz, curé de Savièse, et un poème de l’auteur, à l’adresse de l’église elle-même.

L’architecture et la décoration

L’architecture de l’église édifiée par Ulrich Ruffiner est de style gothique bourguignon. C’est un édifice à trois nefs, en forme traditionnelle de croix latine, orientée d’est en ouest. Les colonnes et les nervures qui supportent la voûte sont en tuf du pays. Elles ne comportent pas de chapiteau, ce qui ajoute à leur élégance, tout en faisant de l’église de Savièse un monument hors du commun.

Le clocher

Le clocher primitif, de style roman, date de 1270. Reconstruit en même temps que la nouvelle église, il reçut alors sa flèche gothique. Cette construction s’aperçoit de très loin (avec ses quarante mètres de hauteur), et son faîte culmine à une altitude de huit-cent-cinquante-sept mètres. La première cloche provenait de ancienne église de Malerna, payée par une dame du nom de Maria Rocher, une rescapée de la peste qui ravagea la commune à cette époque. La sonnerie des cloches devenant très difficile, voire dangereuse, la réfection entreprise en 1976 permit en même temps sa modernisation.

L’ancien clocher supportait quatre cloches. Afin d’obtenir une gamme de sonneries complète, elles furent complétées par trois nouvelles. Ainsi fut atteinte la gamme idéale pour les spécialistes, gamme qui ponctue aujourd’hui les événements heureux ou tristes de la communauté saviésanne. La cloche provenant de Malerna remonte à 1470, la grande cloche, à 1834, la Métanie, à 1786 et la petite, à 1758. Quant aux toutes dernières, placées en 1977, elles portent les noms évocateurs de Germaine, Marie et Rose.

Les autels

Les autels furent restaurés en 1933. On les allégea pour gagner en sobriété et en pureté de lignes. La peinture qui empâtait le tout fut nettoyée, laissant apparaître l’or, l’argent et les tons délicats qui recouvraient les bois sculptés à l’origine.

Le maître-autel, dédié à saint Germain d’Auxerre, de style gothique finissant, annonce déjà le baroque. Il se compose de trois parties. L’étage supérieur comprend trois niches encadrées de colonnes torses. Saint Germain, crossé et mitré, occupe la place centrale ;saint Etienne et saint Laurent l’encadrent. Aux extrémités, semblant les protéger, d’un côté, saint Michel terrasse le dragon, de l’autre, l’ange gardien tient un enfant par la main. Le tabernacle, surmonté d’une remarquable statue du Christ, occupe le centre de l’étage médian. Les quatre évangélistes l’entourent. De chaque côté ont pris place sainte Catherine d’Alexandrie et saint Sébastien, deux martyrs. La table d’autel en marbre noir équilibre l’ensemble.

L’autel latéral sud, de style baroque, est dédié à la Sainte Vierge. Six grandes statues représentant : Notre-Dame des Victoires, Dieu le Père, sainte Barbe, sainte Thérèse, saint Ignace de Loyola et saint François-Xavier, ainsi que de nombreux motifs décoratifs mettent en valeur le tableau du peintre lucernois Anton Hecht sur lequel figurent la Vierge et l’Enfant. Sa restauration en 2003 laisse apparaître l’inscription « Voilà votre mère ».

L’autel latéral nord enfin est dominé par la présence imposante de saint Sébastien, entouré par saint Théodule et saint Maurice. Le fronton est occupé par saint Joseph tenant l’Enfant Jésus dans ses bras. Dans la niche supérieure est sculptée la Sainte Famille, dominée par la Colombe et le Père éternel.

Le mobilier

Les confessionnaux, les lampes, les bénitiers, les portes latérales, les bancs (qui ont remplacé les bancs de 1934 respectant, comme déjà relevé, la ligne des anciens), tout s’est fait au demeurant selon les indications du peintre Ernest Biéler.

La décoration de la tribune a été effectuée également d’après les cartons de Biéler par l’artiste valdotain Faral.

Le chemin de croix

Le Chemin de croix, d’une grande sobriété, est d’inspiration byzantine. Lors de ses nombreux voyages en Italie, Biéler avait constaté que, pour les mosaïques, ce n’était pas l’exactitude du dessin qui faisait leur beauté décorative, mais la belle répartition des masses sombres et claires. Il avait également relevé, chez les Byzantins, l’équilibre entre l’élégance de l’inspiration et la simplicité architecturale de la composition  Durant toute la réalisation du chemin de croix, l’artiste n’a jamais perdu de vue ces observations, créant une œuvre originale et forte.

Il faut relever la composition très particulière de la douzième station, représentant le Christ en croix. Contrairement à toutes les représentations classiques, Biéler a placé le Crucifié avec le bras droit détaché de la croix. Le 28 mai 1934, avant la consécration de l’édifice rénové, Monseigneur Victor Biéler tomba en arrêt devant cette œuvre surprenante. Le peintre lui expliqua alors qu’il avait placé ainsi le bras du Christ pour signifier la volonté de ce dernier d’inviter tous les peuples à le suivre. Monseigneur abonda dans son sens et se montra très satisfait de cette idée pour le moins originale.

Chemin de croix - Station 1, la condamnation

Chemin de croix - Station 2, jésus chargé de la Croix

Chemin de croix - station 13, jésus descendu de la croix

Plan détaillé

LES VITRAUX

Pour la réalisation des vitraux, Ernest Biéler fut confronté rapidement à trois problèmes. Comment créer des tableaux avec du verre ? Comment obtenir l’unité nécessaire à l’ensemble de l’édifice ? Comment faire naître le sentiment religieux ?

Il ne s’agissait plus de peindre avec des ombres et des lumières, mais de capter la lumière qui allait agir sur des masses colorées. Il a travaillé et retravaillé la disposition de chaque scène jusqu’à ce qu’elles dégagent un sentiment de méditation et élèvent les âmes. Enfin, il a divisé chaque vitrail de la même manière, apportant ainsi une identité ryth mique, tout en conservant la diversité de  chaque élément.

 

Vitrail de l’ASCENSION, offert par le curé Jean

Situé au-dessus du maître-autel, il représente l’Ascension de Notre-Seigneur. Exécuté dans des tons puissants et chauds, il donne à l’église l’atmosphère de mystère et d’intimité qui lui convient.

Vitrail de SAINTE CÉCILE, offert par les chantres

D’origine patricienne, sainte Cécile fut élevée dans la foi chrétienne. Elle mourut en martyre sous l’empereur Marc-Aurèle. Les musiciens la choisirent pour patronne, parce qu’elle unissait souvent sa voix à la musique instrumentale pour chanter les louanges du Seigneur.

Vitrail de SAINT GERMAIN, offert par le village de St-Germain

Composé de cinq médaillons, il résume la vie de saint Germain, patron de la paroisse de Savièse. Saint Germain, évêque de Paris, naquit près d’Autun en 494 et mourut en 576. Dans le haut du vitrail, la Sainte Vierge tient l’Enfant Jésus dans ses bras avec, en arrière-plan, l’église de Savièse et son clocher

Vitrail des ROIS, offert par le village d’Ormône

Cette pièce représente la scène classique de la Sainte Famille. Les Mages, revêtus de leurs somptueux costumes, se prosternent devant l’Enfant Jésus et lui offrent, l’un, une couronne d’or, l’autre, une couronne de myrrhe et le troisième, une cassolette d’encens. Un ençensoir allumé figure au fond du vitrail, en bas à droite.

Vitrail de la SAINTE TRINITÉ, offert par le village de Granois

La Trinité y est représentée comme elle le fut souvent par la tradition catholique : le Père, un vieillard vigoureux, l’Esprit, une colombe et le Fils, tenant la croix d’une main et montrant le ciel de l’autre.

Vitrail de DRÔNE, offert par le village de Drône

Saint Christophe, patron du village, dont le nom signifie « Porteur du Christ » y est représenté, arrêté au milieu du fleuve et interrogeant l’Enfant Jésus. C’est l’instant de sa conversion ; dès lors, il se dévouera pour les voyageurs. L’artiste a également fait une place à saint Jacques, vénéré dans ce village, et l’a représenté recevant les offrandes symboliques des mains de deux Saviésannes.

Vitrail de CHANDOLIN, offert par le village de Chandolin

La chapelle de Chandolin, « Notre-Dame des Corbelins », est dédiée à la Nativité de la Sainte Vierge. Le vitrail comprend trois parties : la rencontre de saint Joachim et de sainte Anne, la naissance de la Sainte Vierge et le baptême miraculeux de Chandolin. Dans cette partie, on voit le chanoine Germain Bridy administrant le baptême dans l’arrière-chapelle dont on reconnaît la grille en fer forgé.

Vitrail de la FÊTE-DIEU, offert par le village de Roumaz

Ce vitrail met en scène la fête religieuse la plus chère aux Saviésans. Tous les groupes n’y sont pas représentés. Toutefois, l’artiste a réussi à y faire figurer les parties de la procession les plus représentatives.

Vitrail du PAIN DE PÂQUES, offert par le chanoine Germain Bridy

Le jour de Pâques, après l’office, la Société des Hommes de chaque village distribuent le pain de Pâques et le vin à la population. Cette tradition pieuse remonte au Moyen Age. La scène se déroule devant l’ancienne chapelle de Granois, reconnaissable à la grille d’entrée. Au centre, le vieux marguillier « Dzojé Matti » et le sapeur « Héritier » ayant devant eux un van rempli de pains, les distribuent aux assistants.

Vitrail du DRAPEAU, offert par les jeunes gens de Savièse

En 1626,l’évêque Hildbrand Jost confirma les anciens privilèges accordés par ses prédécesseurs à Savièse, en remerciement de l’engagement contre les attaques belliqueuses des Savoyards. Il fit don, en cette circonstance, d’un drapeau semblable à celui donné en 1476. Le vitrail représente cette remise se déroulant devant un château de l’évêque.

Vitrail de SAINTE MARGUERITE, offert par les jeunes Saviésannes

Le bisse de Savièse et sa protectrice sainte Marguerite méritaient leur place dans les vitraux résumant l’histoire des traditions religieuses. La sainte y est représentée dans le haut du vitrail. La chapelle devant laquelle prient des Saviésans occupe le médaillon central. Le troisième médaillon représente, par anticipation, la bénédiction du tunnel du Prabé, cérémonie présidée par le curé Jean officiant avec un rameau de sapin.

‘« Une de ses dernières créations, la décoration de l’église de Savièse, a permis à l’artiste de réaliser pour la première fois un ensemble d’art religieux. Biéler n’avait pas attendu que la mosaïque revînt à la mode pour l’admirer et l’étudier.

Et, non seulement, il compose ses cartons, mais il exécute lui-même ses mosaïques dans son atelier, s’inspirant plus particulièrement de la technique des Byzantins dans ce qu’elle a de plus sobre et de meilleur.

La consécration de l’église de Savièse, en 1934, fut l’occasion d’un grand pèlerinage de tous les habitants de la région et de nombreuses personnes venues de loin ».

James Bolívar Manson,
directeur Tate Gallery de Londres, Ernest Biéler, 1936

« Il ne craignait en outre jamais de s’attaquer à des œuvres considérables qu’il menait à chef grâce à une puissance de travail peu commune. Il suffit de citer la grande fresque de la salle du conseil à Sion, les vitraux de St-François à Lausanne et surtout l’ensemble des fenêtres et mosaïques de St-Germain à Savièse, pour prendre conscience du fait qu’en un pays où maints artistes concentrent leur talent dans de petites toiles raffinées, Biéler a laissé une œuvre d’une ampleur surprenante et bien digne de respect.

Très respectueux des thèmes religieux qu’il illustrait aux verrières de St-Germain, après s’être référé aux conseils de son ami le curé Jean, Biéler a résolument opté pour une peinture sur verre très détaillée, au détriment d’un découpage simple et harmonieux des surfaces. Dans les mosaïques des stations du Chemin de croix, curieusement disposées entre les ogives des fenêtres collatérales, il a par contre simplifié la composition à l’extrême, usant presque partout des cubes de smalt entiers, d’où une raideur non sans charme, mais d’un primitivisme qui tranche avec le style très élaboré des vitraux. En dépit de ces réserves d’ordre esthétique, il est indéniable que l’ensemble des travaux décoratifs du peintre à St-Germain, vitraux, mosaïques, fenêtres à motifs géométriques, bancs sculptés et jusqu’aux lampes, concourent à créer une ambiance mystérieuse, mystique et propice au recueillement. L’église de St-Germain fut inaugurée le 28 mai 1934, en présence des plus hautes autorités ecclésiastiques et politiques du pays, et Biéler reçut la bourgeoisie d’honneur de Savièse.

En 1933, Biéler entreprend la « grande œuvre » de sa vie, la décoration de l’église de St-Germain, sur le plateau de Savièse 14 verrières, dont 10 historiées et un Chemin de croix en mosaïque.

En 1934, la consécration de l’édifice rénové a lieu le 28 mai, en présence de l’évêque de Sion et du président de la Confédération, G. Motta. »

Maurice Jean-Petit-Matile, critique d’art,
Ernest Biéler, Editions Marendaz, Lutry, 1976

« Le monument est vivifié par une sève unique, comme un arbre géant. C’est elle qui a fait épanouir comme des fleurs ces verrières merveilleuses et mûrir comme des fruits ces admirables stations de Chemin de croix qui tiennent à la chair même de l’édifice.

Le goût des couleurs, chez Biéler, est une sorte de génie. La façon dont il a fait « chanter » le verre, dans ces vitraux qui semblent fabriqués avec des pierres précieuses liquéfiées, est d’une virtuosité stupéfiante. II manie les gammes de teintes avec une délicatesse et une sûreté incroyables. II y a là des rouges dont je croyais le secret perdu depuis des siècles. Et quels inoubliables orangés, quels verts et quels bleus !… Quant au Chemin de croix, c’est un tour de force. Enlever à la mosaïque son clinquant pour lui faire parler aux flancs d’une église de village un langage si sobre et si puissant, arriver à la faire luire et s’éteindre comme une lampe sacrée, selon l’angle sous lequel on la contemple, avoir traduit ainsi, en accents si simples et si justes, le drame de la Passion, avoir eu l’idée si heureuse de ne pas briser le rythme de ce film poignant en le morcelant en des tableaux de chevalet qu’on accroche çà et là aux bons endroits, mais de le faire raconter par les murs de l’église… que de trouvailles splendides ! Et quelle noblesse de style dans tout cela ! Quelle science des formes, quelle solidité de la composition ! J’ai dans l’œil pour toujours le tableau de la Crucifixion que le regard est obligé d’arracher à la pénombre.

Si aux nombreux grands vitraux, on ajoute les vingt-deux petits vitraux des bas-côtés, au Chemin de Croix, les bénitiers en mosaïque, si l’on sait que la grille du chœur, la lampe Eternelle, les bancs, les clefs de voûtes, la décoration du chœur et celle de la tribune de l’orgue ont été exécutés d’après les dessins de Biéler, on comprendra mieux l’importance de cette œuvre dont la réalisation a été permise à l’artiste grâce à la compréhension d’un prêtre au goût indépendant et sûr, le curé de Savièse.

Biéler a donné un chef-d’œuvre qui marque une date importante dans l’histoire de l’art religieux moderne. »

Emile Vuillermoz, critique français

Bibliographie sommaire

  • Les archives paroissiales, les archives épiscopales
  • La Bible et les Saints, guide iconographique, Gaston Duchet-Suchaux et Michel Pastoureau
  • Les Bulletins paroissiaux de Savièse (1929-1958), publication par la Fondation Anne­Gabrielle et Nicola-V. Bretz-Héritier aux Editions de la Chervignine
  • Cahiers Valaisans de Folklore, le coutumier annuel de Savièse par Basile Luyet
  • Le Drônois, publié par la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine de Drône en 1990
  • Le fascicule paroissial précédemment édité
  • Histoire du Christianisme en Suisse, une perspective œcuménique aux éditions Saint-Paul, Fribourg
  • De la mission au réseau paroissial, François­Olivier Dubuis et Antoine Lugon, Cahiers de Vallesia
  • Portraits des Evêques de Sion de 1418 à 1977, Bernard Truffer, SN7
  • Le Saint d’un Jour, Marcel Driot aux éditions Médiapaul
  • Les Trophées sacrés ou missions des capucins..,P. Charles de Genève, Publication par la Société d’histoire de la Suisse romande

Remerciements

Nos remerciements vont à toutes les personnes qui ont participé à la réalisation de cette plaquette, en particulier :

  • Norbert Roten, ancien chancelier d’Etat
  • Henri Héritier, instituteur
  • Oswald Ruppen, photographe
  • Pablo de la Riestra, photographe

Cette plaquette a été réalisée sur l’initiative du Conseil de communauté.

« Moi le Seigneur, j’en suis le gardien. »
(Isaïe 27,3)